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 Vous qui passez, flânant ou pressé, par la rue du Faubourg Montmartre dans le 9e Arrondissement de Paris, prenez un peu de votre temps pour faire une halte au numéro 54.

Là se trouve la Galerie Arzée.

Toute de noire et d’or vêtue, la devanture interpelle par son côté décalé au cœur de la toile urbaine agitée par le mouvement impérieux de la foule, que baigne le concert des moteurs et des klaxons tout autour.

Une fois passée la vitrine derrière laquelle trône une moto très inhabituelle (nous y reviendrons) et une collection de casques colorés, poussez la porte dont la poignée est faite d’un robuste guidon.

Vous pénétrerez alors dans un monde à part au seuil duquel, sans ambages, un vautour mécanique hochera la tête et semblera sourire en vous souhaitant la bienvenue.

Pendant que vos yeux apprivoiseront la foule d’objets tous plus surprenants les uns que les autres qui peuple l’espace, on viendra de l’atelier de réparation de motos qui se trouve dans le prolongement de la galerie principale pour vous faire l’honneur des lieux.

Peut-être serez-vous un peu dérouté de prime abord par tant de choses inédites, mais rassurez-vous : vous ne serez sans doute pas seul dans ce bel endroit en perpétuelle mutation.

Des promeneurs, des esthètes, des voisins, des motards, des compagnons anciens et nouveaux, des comédiens, des musiciens : voilà qui l’on peut rencontrer à toute heure à la Galerie Arzée.

Tous sont charmés, envoûtés par les créations de Tarek, le maitre des lieux dont l’accueil chaleureux et la vitalité débordante invitent à la découverte de ce monde à part niché au pied de la colline la plus célèbre de Paris.